Logement social : Martine Vassal et les 40 maires “récalcitrants” à l’assaut de la loi SRU
Dans une lettre consultée par Marsactu, quarante maires des Bouches-du-Rhône, mis à l'amende pour ne pas avoir produit assez de logements sociaux ces trois dernières années, écrivent au ministre du Logement. Ils lui demandent une révision de la loi SRU, à l'origine des sanctions qu'ils reçoivent régulièrement.
Maquette d'un projet d'Icade comprenant un tiers de logements sociaux à Gignac-la-Nerthe.
Le ministre délégué au Logement n’avait pas encore son nom vissé sur la porte de son bureau que déjà, Guillaume Kasbarian avait du courrier. Au lendemain de la nomination de ce nouvel entrant du gouvernement Attal, 40 maires des Bouches-du-Rhône, menés par Martine Vassal en tant que présidente du département, lui adressent leurs félicitations, assorties d’une demande d’audience. Une audience dont l’unique objet serait un pilonnage en règle de la loi SRU. Depuis 20 ans, cette loi vise à assurer une meilleure répartition de la construction de logements sociaux entre les communes de plus de 3500 habitants faisant partie d’une agglomération. Or, les 40 maires de toutes couleurs politiques confondues qui signent cette missive ont en commun d’avoir été visés par un arrêté de carence, en décembre dernier.
“Nous sommes stigmatisés en maires “récalcitrants, mauvais élèves” et “multirécidivistes” et mis en pâture à l’opinion publique, car désignés seuls responsables du problème de logement national français“, s’insurgent les signataires du courrier que Marsactu s’est procuré. Outre Martine Vassal, présidente “solidaire” des maires carencés, on trouve au premier rang des frondeurs Georges Cristiani, maire (sans étiquette) de Mimet et président de l’union des maires, mais aussi Éric Le Dissès, le très droitier maire de Marignane, Georges Molino, le maire PCF de Septèmes-les-Vallons ou encore Laurent Simon, le maire LR de Plan-de-Cuques.
Le bal des carencés
Depuis la mise en place de la loi SRU, la préfecture examine tous les trois ans les efforts déployés par les maires et les sanctionne en cas de non-application de la loi. Or, dans les trois dernières années, le maire de Mimet n’a produit aucun logement social, comme le maire de Plan-de-Cuques, quand le maire de Septèmes atteignait péniblement 3% de l’effort demandé.
“C’est bien le signe que cela ne fonctionne pas, s’insurge le maire de la première commune, Georges Cristiani. Moi, du logement social, je veux en faire. Mes administrés n’y sont pas opposés. Mais je ne peux plus produire aucun logement sur ma commune. Ni des villas, ni des HLM ! Parce que c’est une commune de moyenne montagne touchée par les plans de prévention liés aux anciennes mines, mais aussi au risque incendie“.
“Née du bon sentiment de loger les gens“, la loi SRU est devenue “une injustice territoriale pour nos populations et une fiscalité déguisée”
Extrait de la lettre envoyée au ministre
Pour résoudre la crise du logement social, ils demandent donc à ce que le gouvernement détricote la loi SRU, ou plutôt son fonctionnement. Le courrier pointe notamment le fonctionnement de la commission nationale SRU, présidée par l’ancien maire de Chambéry, Thierry Repentin, et composée à parité de parlementaires et de représentants d’associations. “Elle applique uniformément la loi de façon aveugle, tance le courrier. Elle se réunit de façon opaque sans avoir jamais donné suite à nos demandes d’auditions“. “Née du bon sentiment de loger les gens“, la loi SRU est devenue à leurs yeux “une injustice territoriale pour nos populations et une fiscalité déguisée“. Ils demandent donc à être reçus pour apporter leur contribution à la grave crise du logement, mais par un autre truchement que la loi de solidarité et de renouvellement urbain.
“C’est le gouvernement qui a ouvert la voie, glisse, en soutien, David Ytier, le vice-président de la métropole chargé du logement. Le Premier ministre, Gabriel Attal, a évoqué le premier la question du rôle des maires dans les attributions ou encore de la comptabilisation des logements intermédiaires dans le calcul de la loi SRU. On propose au gouvernement d’aller plus loin. Nous pouvons être un territoire d’expérimentation. Il connaît une vraie crise du logement et qui compte beaucoup de communes carencées. On peut y secouer le cocotier“.
Le risque “d’accentuer la ségrégation à moyen terme”
La démarche de lobbying fait s’étrangler les acteurs du logement pour tous. “On est très inquiets et franchement surpris, analyse froidement Francis Vernède, le directeur régional de la fondation Abbé Pierre (FAP). On s’apprête à voter ce jeudi un programme local de l’habitat (PLH) qui est en deçà des objectifs fixés par la loi SRU. Et des élus de ce territoire décident de détricoter une loi qui a justement été pensée pour contrer la ségrégation sociale ?“. Et de rappeler le sort des populations “contraintes de vivre dans des taudis parce qu’on ne construit pas assez de logements sociaux, là où on en a besoin.”
Le représentant de la Fondation Abbé-Pierre fait volontiers la différence entre les maires de bonne foi, pris dans un écheveau de contraintes contradictoires, et ceux qui ne veulent pas de logements sociaux. “Ici, il est surtout question de mauvaise foi, reprend-il. On parle de maires qui ont produit 1 ou 2% des objectifs fixés par la loi, parfois en 20 ans !” Pour lui, le courrier relève d’une “erreur politique, qui ne résout rien à court terme et risque d’accentuer la ségrégation à moyen terme entre les villes d’un même territoire“.
Des objectifs toujours pas tenus
Il y a quelques jours encore, Martine Vassal et David Ytier ont réuni les maires carencés, pour tenter de trouver la meilleure façon de desserrer l’étau de la loi, tout en produisant les logements abordables attendus par leurs administrés. Car le préfet le dit bien dans son avis sur le programme de l’habitat qui doit être adopté ce jeudi, le compte n’y est toujours pas :
“Les objectifs ambitieux de production de 11 000 logements qui répondent aux enjeux démographiques du SCOT dont 5 200 logements sociaux ne permettront pas d’atteindre les objectifs de la loi SRU, certaines communes carencées devront être accompagnées pour répondre aux besoins de leur commune.”
Georges Cristiani se dit à la fois favorable à la loi, au logement social et au futur PLH. “Mais, dans ma commune, je n’ai plus pris un permis de construire depuis deux ans et demi. Et, le programme de 57 logements que j’ai accepté fait l’objet d’un recours devant le tribunal. Je suis coincé. L’effort de construction de logements sociaux ne peut pas être porté par les seules 1031 communes visées par la loi SRU en France. C’est un problème national“.
La “triple peine” des maires face aux contraintes
Pour l’heure, le courrier ne donne pas de pistes concrètes pour répondre au “grave problème national du logement”. On y entend la nécessité de donner un peu de lest aux communes ensevelies sous les contraintes des différents plans de prévention, arrêt de l’artificialisation des sols et préservation du littoral, de passer du coercitif à l’incitatif. “Aujourd’hui, c’est la triple peine, résume David Ytier. Le maire doit faire face aux coûts engendrés par la construction, les services publics, les routes, les écoles en plus, sans bénéfice au niveau des impôts. Et, à la fin, même s’il construit, si ce n’est pas assez, il est quand même taxé. Ajoutez à cela la colère des administrés et le fait qu’il ne peut même pas choisir ceux qui vont y habiter“.
Le vice-président LR de la métropole appelle donc l’État à remettre “un peu de carotte en plus du bâton” pour inciter les maires “à construire du logement, car c’est d’abord ça le problème“. L’élu de Salon-de-Provence plaide pour un calcul du taux de logement social à l’échelle de la métropole, pour mieux répartir l’effort. Quitte à accentuer encore la ségrégation entre Marseille et le reste du monde.
Commentaires
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Le Préfet n’a pas menacé ces maires d’une carence pour défaut de production de logements sociaux contrairement à Marseille avec ses 22-23% (pour 25 attendu)… Étonnant cette différence de traitement au sein de la Métropole. Et effectivement, si le calcul se ferait demain à l’échelle métropolitaine, la ségrégation sociale et spaciale sera de mise et figée, et contraire à la politique des quartiers prioritaires et objectifs de mixité sociale.
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Il n’avait pas à les menacer, ils étaient déjà dans la liste :p
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Enfin entre 22% et 2% ( l’exemple dans l article) il y a un monde!!!
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Toujours dans les bons combats quand il s’agit de se coucher devant les maires, la présidente de la métropole.
Nul doute que le troll qu’elle rémunère pour porter sa bonne parole dans l’Agora ne manquera pas de dénoncer, avec la légèreté de style qui ne le caractérise pas, cette rébellion contre la loi de la République.
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pas vraiment surpris, mais réellement inquiet.
la réaction de ces élus, est honteuse. leur mauvaise foi est claire, comme elle l’est depuis quelques années. que vassal les soutienne est normal.
la crise du logement, réelle, ne les impacte pas, ils sont définitivement hors sol.
nul doute, que le nouveau ministre du logement abondera dans leur sens. sa réputation de député le précède, ils seront certainement entendus.
leur égoîsme et leur inhumanité sera prise en compte.
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Chers scripteurs. Certains ici avancent qu’il n’y a pas de morale en politique.
Et bien avec cet épisode les voilà servis.
Égoïste et inhumain, oui sans doute. Les pauvres veulent que les riches payent pour compenser et inversement, les riches ne veulent pas payer plus et pas de pauvres chez eux. Exemple criant de cette absence de morale en politique.
Le tout couronné par le fait que les zélus font tout pour rester en place . Donc ils mettent en œuvre ce que veulent leurs électeurs, et dans le cas présent pas de logement sociaux .
C’est bête et méchant, c’est de la politique
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Et je ne parle même pas en sus de la médiocrité du personnel politique local.
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“La triple peine”, quoi encore ? N’en seriez-vous pas les premiers responsables ? Pourquoi n’avez-vous pas autorisé, et même impulsé, des logements sociaux depuis 30 ans dans votre commune ? Savez-vous seulement à qui ces logements s’adressent très majoritairement ? A vos propres familles, aux habitants de vos territoires ! Croyez-vous que j’irai personnellement résider nuitamment à Mimet si je n’y ai aucune attache ? Préférez-vous les copropriétés mal gérées qui partent en vrille ?
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Tout à fait d’accord : il faudrait placarder les conditions de ressources sur les murs de toutes ces communes une fois pour toutes, sachant qu’en plus on parle de revenu fiscal de référence et pas de revenu net.
Mais non, c’est plus électoralement efficace d’attiser la peur de l’autre, et au passage de faire croire que faibles revenus = gens qui jettent leurs poubelles par les fenêtres.
https://www.actionlogement.fr/sites/als/files/documents/pdf/plafonds/20240205_plafonds-ressources-locatifs_fev24.pdf
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La mauvaise foi de Cristiani :
“L’effort de construction de logements sociaux ne peut pas être porté par les seules 1031 communes visées par la loi SRU en France. C’est un problème national“,
Pendant ce temps, les 34 000 autres communes de France ont construit et continuent de construire des logements sociaux, contrairement à ces 1031 là à qui on demande seulement de rattraper (en partie) leur retard…. de se mettre en conformité avec la loi comme les 34 000 autres …
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Cristiani et sa mèche rebelle toujours bien coiffée.Caricature de ces maires de la banlieue aixoise . Sa déclaration sur son site municipal est édifiante”Un village encore rural, forestier, bien protégé, bien préservé et bien géré. Vivre à Mimet est un privilège ! .
Pour que je sois moins “couillon” que ce matin en me levant , si quelq’un connait le montant des subventions versées à Mimet par le département et la métropole par habitant , cela m’interesse car étant toujours “béat” devant ces déclarations d’élus.
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Ils sont en retard le premier ministre propose
“le logement intermédiaire, qui propose une offre entre le logement social et le marché privé de 10 à 20 % sous le prix du marché ” soit comptabilisés dans le logement social donc pour se dégager de leurs obligations, les maires vont privilégier la construction de logements intermédiaires au détriment du logement social CQFD
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Mimet “commune de moyenne montagne”, ce Cristiani n’a décidément peur d’aucun ridicule.
Vassal toujours prête à donner d’elle-même pour garder les voix de ses précieux petits maires…
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C’est le propre des “nains” en politique, ils voient tout en grand.
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Il faut bien voir le panneau affiché à l’entrée du village par la route, qui annonce fièrement l’altitude de 500 mètres…
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@tasogare si la moyenne montage est à 500m d’altitude, la haute montage est à combien ? 700m ? Et la Teste du Grand Puech, qui culmine à 780m au dessus du village, c’est le Mont Blanc ? La Sainte Victoire en face l’Everest ?
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Voir l’article du Monde de ce jour sur le sujet… En première ligne de la fronde Estrosi et Marion M Le Pen. La haine de classe !
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Qui remplace la lutte des classes
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Question bête : si “ça ne construit pas assez” sur une commune, le Maire ne peut-il pas acheter ou faire construire et revendre à un bailleur social ?
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En fait, de ces rebelles antisociaux menés par Martine d’Arc qui les boutera tous, ces pauvres, hors des mâchoires du Rhône ( ah oui le Rhône venant des hautes montagnes, on hérite de la moyenne !) , on retiendra deux versions:
– ils veulent rester entre eux et refouler les pauvres, les étrangers, les classes moyennes pauperises derrière les murailles de la Ville doublement millénaire
– ou, ils sont franchement incompétents, incapables de gérer trois injonctions sur 10 ans, ce qui, pour des guerriers de l’attractivité, de l’économie et de la réussite est inquiétant sur leur capacité de gestion!
Remarque : Jeanne Vassal et Renaud Quint briguant tous les deux la Mairie de la planète Mars, ils vont faire quoi des pauvres, des étrangers, des classes moyennes pauperisees? Les jeter à l’eau? Les envoyer sur un navire HLM croisière en Méditerranée en espérant qu’ils coulent?
🤔
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Jeanne vassal et renaud quint, elle est bien bonne ! Merci !
Les pauvres, les etrangers, les classes moyennes modestes, ils continueront à les stigmatiser, et surtout à ne rien faire pour améliorer la situation. Ce n’est pas leur problème. Et ils affirmeront “on ne peut rien faire”.
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Elle est formidable, cette Présidente !
Élue minoritaire de Marseille, elle se porte à la tête d’une coalition de Maires ségrégationistes qui n’ont qu’un point commun “pas de pauvres chez moi”, “allez voir ailleurs “.
Et ça les gène pas qu’il y ait 45% de logements sociaux dans le 14ème arrondissement.
Une Présidente qui encourage la ségrégation territoriale , quel culot!
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La curiosité, l’ironie et la fidélité à Marsactu exigeraient de savoir si parmi les maires signataires, figurent les maires du Crazy Horse… 🙂
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Excellente idée. En plus Simienne-Collongue est juste à coté de Mimet.
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Pourrait-on avoir la lettre adressée au ministre et la liste de ses 40 signataires ? Je suis curieuse d’avoir la liste des maires et ce texte !
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Et savoir ceux qui ne l’ont pas signée (bien entendu, en identifiant ceux qui ne sont pas soumis à la loi Sru du fait de leur faible nombre d’habitants)… Et produire une carte en corrèlant la signature avec le revenu médian de la commune…
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Et aux financements octroyés à la commune par le département et la métropole.
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Une très bonne idée cette carte !
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Il y a fort à parier que les 40 maires soient dans la liste suivante : https://mesinfos.fr/provence-alpes-cote-d-azur/paca-95-communes-carencees-en-2023-189021.html
A savoir : Allauch, Auriol, Barbentane, Cabannes, Cabriès, Carry-le-Rouet, Cassis, Ceyreste, Châteaurenard, Cuges les Pins, Eguilles, Ensuès-la-Redonne, Eyguières, Eyragues, Fuveau, Gémenos, Gignac-la-Nerthe, Grans, Jouques, La Bouilladisse, La Fare-les-Oliviers, Lambesc, Lançon, Les Pennes Mirabeau, Marignane, Meyreuil, Mimet, Pélissane, Peypin, Plan-de-Cuques, Rognac, Rognonas, Roquefort-la-Bédoule, Roquevaire, Saint-Cannat, Saint-Mitre-les-Remparts, Sausset-les-Pins, Septèmes-les-Vallons, Velaux, Ventabren.
ça alors ni Arles, Aubagne ou La Ciotat (longtemps PCF), ni Martigues ni Port-de-Bouc n’en font partie…
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Pas de pauvres, pas de Roms, pas de drogués …insupportable !
Et c’est quoi cet élu qui pense que la commune et ses habitants sont sa propriété : “je, moi”
“Moi, du logement social, je veux en faire. Mes administrés n’y sont pas opposés. Mais je ne peux plus produire aucun logement sur ma commune”
Cette centration sur soi en dit long sur sa perception du bien commun qu’est une commune, et sur la légitimité d’un conseil municipal…
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Gentiane, se sont tous les mêmes. Mon territoire, ma ville, j’ai décidé de donner X millions.
Dans la panoplie des zélus, il manque un mètre linéaire pour se mesurer le boulard.
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Calcul politique basique de la part de ces maires : ceux qui votent sont ceux qui sont déjà installés. Pour capter et conserver cet électorat qui ne veut pas de nouveaux arrivants entrant en concurrence pour les services publics et l’occupation des espaces, il faut sélectionner…par l’argent en restreignant l’offre de logements. La région et son climat sont hyper attractifs, pourquoi s’encombrer de nombreux et nouveaux habitants ? Not in my backyard (NIMBY).
L’Etat sous la gauche a tenté la régulation avec la loi SRU en imposant c’est à dire en obligeant 20 puis 25 % de logements sociaux. Un premier ministre de droite né en 1989 détricote le tout.
Les imbéciles qui disaient que droite et gauche c’est pareil voient la différence.
On a aussi vu que l’Etat n’a pas appliqué partout les sanctions financières. Exemple à Nice où le préfet Gonzalez apeuré par Estrosi avait « oublié » de faire payer des millions d’amende pendant plusieurs années.Ce préfet est parti avec la médaille d’honneur de la ville de Nice.
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Ces maires ne veulent pas de ce qui est appelé le ” modèle ” marseillais, appellons un chat un chat et ne tournons pas autour du pot.
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